Une extraordinaire écrivaine féministe. Des textes poignants, la colère face aux meurtres, aux viols, à la pornographie, à l’anéantissement des femmes dans la sexualité masculine.
La première partie est composée de deux textes à orientation biographique. Dans la seconde, l’auteure aborde, entre autres, le travail de l’écriture, New York, le féminisme radical, Kate Millett, la pornographie, la misogynie, la critique du déterminisme biologique, le judaïsme, le pouvoir des hommes, le viol, la fétichisation des corps, les actes et la violence sexuelle, la colère de la survivante… La troisième partie de l’ouvrage est consacrée à la « fierté lesbienne », à la nuit et aux dangers, aux actions « Reprendre la nuit », au racisme et au masculinisme, aux assassinats de femmes comme politique sexuelle, à la résistance face à la terreur et la torture, à la prostitution…
Les livres d’Andrea Dworkin, dont ce recueil offre une palette, restent d’actualité en ces temps de remise en cause des droits des femmes au nom de « traditions » ou du fantasme de l’égalité-déjà-là : « Souvenez-vous-en, mes sœurs, durant les temps obscurs qui s’annoncent. »
Son style, très novateur, mêle la radicalité des analyses féministes et la beauté de la langue : « J’ai utilisé l’écriture pour emmener le langage là où était la souffrance des femmes – et leur peur – et j’ai continué mes fouilles à la recherche de mots capables de porter le fardeau de dire l’indicible. »
L’intransigeance face aux violences contre les femmes et l’onde puissante des mots. Il ne s’agit donc ici ni d’analyses universitaires ni d’indignations désincarnées, mais bien d’une voix littéraire, nouvelle et forte, qui bouleverse notre compréhension de la domination masculine.
Une extraordinaire écrivaine féministe. Des textes poignants, la colère face aux meurtres, aux viols, à la pornographie, à l’anéantissement des femmes dans la sexualité masculine.
La première partie est composée de deux textes à orientation biographique. Dans la seconde, l’auteure aborde, entre autres, le travail de l’écriture, New York, le féminisme radical, Kate Millett, la pornographie, la misogynie, la critique du déterminisme biologique, le judaïsme, le pouvoir des hommes, le viol, la fétichisation des corps, les actes et la violence sexuelle, la colère de la survivante… La troisième partie de l’ouvrage est consacrée à la « fierté lesbienne », à la nuit et aux dangers, aux actions « Reprendre la nuit », au racisme et au masculinisme, aux assassinats de femmes comme politique sexuelle, à la résistance face à la terreur et la torture, à la prostitution…
Les livres d’Andrea Dworkin, dont ce recueil offre une palette, restent d’actualité en ces temps de remise en cause des droits des femmes au nom de « traditions » ou du fantasme de l’égalité-déjà-là : « Souvenez-vous-en, mes sœurs, durant les temps obscurs qui s’annoncent. »
Son style, très novateur, mêle la radicalité des analyses féministes et la beauté de la langue : « J’ai utilisé l’écriture pour emmener le langage là où était la souffrance des femmes – et leur peur – et j’ai continué mes fouilles à la recherche de mots capables de porter le fardeau de dire l’indicible. »
L’intransigeance face aux violences contre les femmes et l’onde puissante des mots. Il ne s’agit donc ici ni d’analyses universitaires ni d’indignations désincarnées, mais bien d’une voix littéraire, nouvelle et forte, qui bouleverse notre compréhension de la domination masculine.