Le 3 novembre 1966, un déluge s’abat sur Florence. L’Arno, déjà gonflé par les pluies d’automne, se transforme en un « torrent ocre, rugissant. C’est une crue totale, comme peuvent l’être un feu de forêt ou un ouragan fauchant la campagne et couchant les arbres ». Le centre historique est ravagé. Amoureuse de Florence où elle s’est établie à la retraite, Kathrine Kressmann Taylor fait la chronique du drame, heure par heure. L’Arno qui monte inexorablement, les privations, le sentiment d’abandon… Et, lorsque le fleuve redescend, l’ampleur de la désolation : « Le long des quais de l’Arno, lentement, péniblement, comme si chaque pas leur faisait mal, les Florentins défilent en silence, s’arrêtent, repartent. A jamais leurs visages resteront gravés dans notre mémoire : leurs regards stupéfaits, leurs bouches tordues de douleur, l’interdiction, le choc de la prise de conscience. » A travers une série d’instantanés frappants, l’auteur fait partager la détresse des commerçants ou artisans Florentins, qui ont tout perdu. Elle décrit précisément l’ampleur effrayante des dégâts subis par le patrimoine. Mais face à l’énorme quantité de boue qu’il faut déblayer, les habitants ne se découragent pas, et ce journal débouche sur plusieurs notes d’espérance : la résilience des Florentins, la restauration des œuvres d’art, une ville qui renaît grâce au courage et des gens simples et à la solidarité internationale.
Le 3 novembre 1966, un déluge s’abat sur Florence. L’Arno, déjà gonflé par les pluies d’automne, se transforme en un « torrent ocre, rugissant. C’est une crue totale, comme peuvent l’être un feu de forêt ou un ouragan fauchant la campagne et couchant les arbres ». Le centre historique est ravagé. Amoureuse de Florence où elle s’est établie à la retraite, Kathrine Kressmann Taylor fait la chronique du drame, heure par heure. L’Arno qui monte inexorablement, les privations, le sentiment d’abandon… Et, lorsque le fleuve redescend, l’ampleur de la désolation : « Le long des quais de l’Arno, lentement, péniblement, comme si chaque pas leur faisait mal, les Florentins défilent en silence, s’arrêtent, repartent. A jamais leurs visages resteront gravés dans notre mémoire : leurs regards stupéfaits, leurs bouches tordues de douleur, l’interdiction, le choc de la prise de conscience. » A travers une série d’instantanés frappants, l’auteur fait partager la détresse des commerçants ou artisans Florentins, qui ont tout perdu. Elle décrit précisément l’ampleur effrayante des dégâts subis par le patrimoine. Mais face à l’énorme quantité de boue qu’il faut déblayer, les habitants ne se découragent pas, et ce journal débouche sur plusieurs notes d’espérance : la résilience des Florentins, la restauration des œuvres d’art, une ville qui renaît grâce au courage et des gens simples et à la solidarité internationale.